Full of life
Serions-nous comme des passoires qui se vident aussitôt qu’elles se remplissent ? Ou comme ce tonneau que les Danaïdes sont condamnées éternellement à remplir en vain ?
Chaque matin, c’est la même histoire. On bataille avec le sommeil pour glisser doucement vers le jour, on se sent scotché à nos oreillers et englué dans notre couette. Pourquoi nous sentons-nous si fatigués, même après une nuit de huit heures ? Pourquoi le moment de retrouver notre lit occupe notre esprit tout le jour ? Cette absence d’énergie est-elle inévitable au vu de nos rythmes de vie ? Vous vous doutez de ma réponse ! Il n’y a aucune fatalité devant ces asthénies chroniques ou passagères. Nous sommes faits d’énergie ! Il nous manque uniquement de se connecter aux bonnes sources et d’apprendre à la garder.
PENDANT MON SOMMEIL, EST-CE QUE JE DORS VRAIMENT ?
Je ne parlerai pas ici des insomnies et autres problèmes de sommeil (pour plus d’informations à ce sujet, je vous invite à relire mon article “Sweet night”) mais d’un tout autre phénomène qui empêche notre organisme de vivre de profondes phases de réparation et de récupération.
On fait mille et une choses durant la nuit. Notre corps mais aussi notre esprit (et notre âme?!) sont en pleine effervescence alors que, paradoxalement, notre consommation d’énergie est au plus bas (la tension artérielle et la fréquence cardiaque baissent tout comme notre température corporelle, de 1°c). Nous sécrétons davantage de globules blancs et d’anti-corps ainsi que certaines hormones (notamment l’hormone de croissance) ; nos cellules se renouvellent activement et éliminent donc davantage d’acide lactique ; nous régulons notre appétit (cf. la leptine/ghréline) ; notre système nerveux passe en mode parasympathique ; nos rythmes biologiques sont re-synchronisés ; nous trions nos idées et souvenirs… Bref, on ne chôme pas et il est ainsi plus facile de comprendre pourquoi nous payons cher une seule nuit écourtée. Les personnes qui se couchent tard, et cela, plusieurs fois par semaine (j’ai envie de dire même une fois par semaine), au-delà de minuit, auto-intoxiquent littéralement leur organisme. Petit exemple parlant. Les 2/3 de la bile étant sécrétée la nuit, un noctambule bloque cette fonction qui assure pourtant un bon transit et donc une élimination optimale.
Un organisme encrassé consacre ainsi son énergie à l’évacuation des déchets accumulés et non à sa mise en route et au passage à l’action.
La vie est parfois injuste également. Certaines personnes, alors qu’elles dorment huit heures chaque nuit en moyenne, se sentent tout autant privées de force vitale. Il faut savoir que d’un point de vue énergétique, nous “regonflons” d’énergie nos différents corps subtils durant cette grande pause nocturne. Il est dit que nos corps (éthérique, émotionnel, mental, spirituel…) se décollent les uns des autres, tout en restant liés par une corde d’argent, afin d’emmagasiner l’énergie cosmique et la réintégrer dans le corps physique. Seul un sommeil profond permet cette dissociation. Dès lors, il est important de s’interroger sur la qualité du sommeil vécu. Trop léger, souvent interrompu, marqué par des apnées du sommeil, des ronflements… un sommeil perturbé nous empêche de nous connecter à plus haut et donc de nous ressourcer.
REPLANTEZ VOS RACINES !
Dans la terre bien sûr, et au sens propre du terme naturellement. Pour ceux et celles qui vivent en ville, vous êtes-vous déjà demandés depuis combien de jours, de semaines, voire de mois (!), vos pieds n’avaient pas touché la terre sans qu’une couche de béton ne s’interfère ? Nous l’appelons la terre nourricière non seulement parce que nous la cultivons mais également parce qu’à son contact nous y puisons une énergie dite tellurique qui nous nourrit tout comme le fait la pomme.
S’échapper en forêt régulièrement est nécessaire, voire vital. Il faut respirer la nature et y planter ses pieds. Ouvrez‑y tous vos sens, nourrissez-vous de la perfection du monde minéral, végétal et animal. L’un des gestes les plus vitalogènes qui soit est celui d’encercler de ses bras des arbres grands et puissants. Grâce à ce contact, vous entrez directement en communion avec son énergie. Je vous propose cet exercice simple mais très précieux. Choisissez un arbre qui vous attire et assurez-vous que vous ne serez pas dérangé (par des regards indiscrets et interloqués par exemple !). Enserrez le tronc de l’arbre et faites corps avec lui, tout en reposant votre front contre son écorce. Fermez les yeux. Inspirez profondément l’énergie qu’il vous offre et sentez-la traverser votre corps. A l’expiration, envoyez consciemment votre souffle jusque dans vos pieds, afin de rendre au sol toutes vos tensions, stress et pensées négatives. Continuez l’exercice une dizaine de minutes. Vous vous sentirez non seulement re-dynamisé mais également profondément purifié.
MON MÉDECIN EST ÉNERGÉTICIEN
Lorsqu’aucun problème physiologique n’est tenu responsable de cette fatigue ou de ce vide intérieur ressenti, la cause peut, et souvent doit, être recherchée du côté de l’énergétique. Une visite annuelle ou bi-annuelle chez un énergéticien ou magnétiseur fait partie intégrante d’une hygiène de vie optimale. S’occuper de son corps physique et de sa « tête » pour certains (thérapie, développement personnel) n’est pas suffisant car c’est faire abstraction de toutes ces forces invisibles qui nous meuvent et parfois nous mettent aussi des bâtons dans les roues afin d’attirer notre attention sur un problème avant qu’il ne se matérialise dans notre corps (sous forme de maladie, de tensions…).
Certains énergéticiens sont capables de lire nos différents corps subtils, d’y détecter des anomalies, des couleurs particulières, des tâches, des vides qui sont révélateurs de ce que nous vivons au plus profond de nous. Parfois, l’anomalie présente dans l’un de nos corps subtils ne s’est pas encore manifestée dans notre corps physique ; il est alors encore plus intéressant d’intervenir à ce moment précis. Grâce à la canalisation qu’ils font de l’énergie qui nous entoure, du prâna omniprésent, ils nettoient et ré-harmonisent nos différents champs. Sans cela, la guérison n’est pas toujours possible. Une fatigue peut typiquement provenir d’une cicatrice qui crée une brèche par laquelle notre énergie fuite. Il ne faut donc pas hésiter à consulter ces praticiens. Pour ceux qui souhaiteraient explorer cette voie, il m’est possible de vous communiquer les coordonnées d’énergéticiens brillants et sérieux. Pour cela, envoyez-moi un mail.
COUPS DE POUCE NATURO
Quoi de mieux pour se connecter à la terre et à ses forces que de recourir à l’une de ses plantes. Le ginseng (Panax ginseng), également nommé “herbe royale”, est une racine dont les propriétés sont dites adaptogènes, s’étendant sur un large spectre d’action. Dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, le ginseng est considéré comme un élément Feu, étant donné sa capacité à activer notre Qi, c’est-à-dire notre force vitale. Il est un puissant stimulant des glande surrénales (coiffant chacun de nos reins), des glandes endocrines, dope le système immunitaire et les fonctions neuro-psychiques (concentration, mémoire, fonctions exécutives)… Il peut être utilisé comme un efficace revitalisant physique, possédant de surcroit une action sur le plan énergétique. Essayez de le choisir d’importation chinoise, sous forme de gélules, d’ampoules ou d’extrait mou. Je vous conseille une ampoule tous les matins de Panax Ginseng Extractum.
COUP DE POUCE YOGI
Se reconnecter à son souffle et s’emplir de prâna sont de merveilleux outils (et peu onéreux !) pour lutter contre ce vide intérieur qui est associé à toutes fatigues. Kapalabhati, appelé respiration du feu, est particulièrement conseillé pendant les périodes d’asthénie. Cette respiration active l’énergie vitale que nous avons en chacun de nous mais qui parfois peut être bloquée ou endormie et capte, avec force, celle qui nous entoure. De prime abord, elle peut paraître difficile à maîtriser, mais ne vous découragez pas tant ses vertus sont importantes. Il est préférable de la pratiquer le matin car en soirée, elle pourrait perturber votre endormissement.
Asseyez-vous confortablement dans la posture du lotus, le dos bien droit. Pour commencer, placez votre main droite sur votre abdomen et la main gauche naturellement posée sur votre genou gauche. Inspirez profondément dans la cage thoracique (celle-ci restera immobile durant tout l’exercice) et expirez dans le ventre, puis sur sa fin, contractez vos muscles abdominaux afin d’expulser tout l’air résiduel ; en retour, l’inspiration se fait passivement et rapidement dans le ventre et expirez à nouveau vigoureusement en contractant votre sangle abdominale. Réalisez cette respiration en dynamique (voire comme une rafale), sur trois séries de 50 inspires/expires. Entre chaque série, pour les plus avancés, restez en rétention poumons pleins, contractez mula bandha (contraction de la sangle pélvienne), puis uddyana bandha (contraction de la sangle abdominale en la tirant vers le diaphragme) et enfin jalandhara bandha (fermeture de la gorge). A la fin de l’exercice, ressentez la chaleur créée dans le corps et l’énergie qui y circule à nouveau.
Notre force dépend ainsi de notre verticalité, c’est-à-dire de notre capacité à puiser les énergies de la terre et du cosmos. Nous sommes véritablement traversés par ces différents courants à condition de s’y connecter et de pouvoir en être traversés.
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